Je viens de terminer le dernier livre de Raphaelle Giordano, Cupidon a des ailes en carton.
J’étais sur mes réserves car autant j’avais vraiment apprécié son 1er roman (Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une), autant j’avais été déçue par le 2ème (Le jour ou les lions mangeront de la salade verte).
Dans celui ci, elle s’attaque à un sujet complexe et intime : l’amour.
Il n’est pas seulement question de l’amour pour l’autre mais surtout de l’amour que l’on peut porter à soi même.
Car sans estime de soi, d’amour pour soi, comment bien aimer l’Autre ?
Comment être heureux dans une relation avec un tiers, si l’on n’est pas heureux avec soi même ?
Comment donner à l’Autre si l’on ne sait pas se donner à soi ?
Son héroïne va donc aller à la découverte d’elle même, de se qu’elle désire vraiment. Elle va se confronter à ses peurs, ses croyances, ses complexes (qu’elle désigne comme les “trois fausses grâces”) pour démêler le fil de sa vraie personnalité.
Comme dans son 1er livre, elle nous délivre quelques petits outils qui peuvent être assez utiles :
– la flip list (faire la liste de tes plus grandes peurs),
– le traité de paix avec soi même (écrire ton traité de paix et créer le drapeau de ta liberté intérieure),
– le cimetière des souvenirs douloureux (créer un lieu imaginaire dans ton esprit pour enterrer symboliquement tes blessures du passé),
– la roue du changement (amorcer le changement en mettant en place une 1ère action),
– …
Voici une petite citation de ce livre :
“Il me semble que la peur ne se chasse pas, mais se traverse, justement comme un nuage. Qu’il faut bouger avec elle et non contre elle, dans le sens du vent et pas à contre-courant. La peur c’est comme la douleur, plus on se crispe, plus ça fait mal. L’accueillir comme appartenant à un processus de transformation permet peut-être d’en atténuer les effets.”
J’espère que je t’ai donné envie de lire ce livre 😉